LA COMMUNION MISSIONNAIRE

Publié le par CMCJM

La COMMUNION MISSIONNAIRE est une association créée en 2008 pour répondre à la demande de jeunes et à l’appel de l’Eglise. Selon ses statuts, cette association animée par des jeunes a pour objet : « l’organisation et l’animation d’événements chrétiens ». De manière beaucoup plus large, ce qui nous tient à cœur par ces actions est de contribuer à la « nouvelle évangélisation » pour l’établissement de la « civilisation de l’amour », afin que soit rendue au monde, et particulièrement aux jeunes auxquels notre œuvre est prioritairement dédiée, l’Espérance dont nous manquons tant en ces temps que nous vivons.

C’est ainsi que le verset que nous avons adopté comme témoignage et référenciel de notre action est celui-ci (reçu de nombreuses fois dans la prière) :

 

« L'Espérance ne déçoit point, parce que l'amour de Dieu a été répandu dans nos coeurs par le Saint Esprit qui nous fut donné. » (Rm 5, 5)

 

Cet amour de Dieu répandu par le Saint Esprit est celui qui nous pousse à unir nos coeurs (« communion ») pour porter du fruit (« missionnaire ») au cœur de l’Eglise.

 
Notre association, ouverte à tous quelle que soit leur confession ou religion d’origine, est résolument
catholique. Comme telle, avec sa spécificité charismatique, elle fait partie d’un projet plus large, qui est celui de l’Eglise catholique romaine, et plus particulièrement du diocèse de Vannes et de son évêque Mgr Centène.

Nous pensons, avec notre nom nous inscrire tout à fait dans le projet actuel du diocèse « Communion pour la mission ». Enfin, notre orientation vers la jeunesse se veut une réponse à l’appel lancé par la devise épiscopale de notre évêque : « Pour que la génération à venir Le connaisse » (Ps 78, 4), ainsi qu’à celui de notre pape s’adressant aux jeunes du monde entier le 20 juillet 2007 :

 

« L’Esprit de Jésus vous invite aujourd’hui, vous les jeunes, à porter la belle nouvelle de Jésus aux jeunes de votre âge. L’indéniable difficulté des adultes à rejoindre de manière compréhensible et convaincante le monde des jeunes peut être un signe par lequel l’Esprit entend vous pousser, vous les jeunes, à prendre en charge cette tâche. »

 
Notre dynamique missionnaire consiste à organiser et animer les rencontres propres à l’association selon un programme d’année, durant lesquels nous vivons des temps de prière sacramentels et autres, des temps d’enseignement, de témoignages et de formation (cf par exemple le groupe des « 
disciples »), et des temps d’amitié et de partage.

 

Nous bénéficions pour tout cela du soutien bienveillant de notre évêque qui nous envoie (cf mot de Mgr Centène), et de l’accompagnement d’un prêtre qui participe à toutes nos rencontres.

 

Nous croyons pour l’avoir déjà expérimenté (cf témoignages) que nous servons un Dieu vivant qui agit sans cesse au milieu de nous par Sa Parole. Confiants en Elle, nous croyons qu’aujourd’hui Dieu, et Lui seul, convertit, transforme, guérit les âmes et les corps, libère du mal ; et c’est ce que nous nous attendons à voir encore.

 

Pour nous aider dans notre tâche, nous avons choisi de puissants intercesseurs au Ciel qui patronnent notre association et révèlent chacun un visage de notre spiritualité.  Ce sont trois prêtres catholiques, de grands missionnaires :

 

Saint Louis Marie de Montfort, par son zèle infatigable et sa prédication brûlante a su diffuser la dévotion mariale pour mieux conduire à « Dieu seul » (sa devise). Avec lui, nous apprenons à répandre sa petite voie mariale qui est aussi la nôtre, et à nous réfugier en Elle comme dans cette arche sûre.

 

De Saint Philippe Néri, nous retenons son habileté auprès des jeunes pour les conduire au Christ le seul Maître et les former ; son amour de père pour eux et son goût de l’amitié et du partage ; sa radicalité de vie et de message au cœur du monde de la Renaissance (comme le nôtre en pleine mutation) mais en même temps sa capacité à s’inculturer pour actualiser la forme du message évangélique ; enfin et surtout la joie tirée de l’expérience pentecôstale :

 

« En 1544, Philippe se trouvait une nouvelle fois dans le petit espace de ces catacombes, où aujourd'hui un autel et un portrait rappellent son souvenir. C'était peu avant la Pentecôte, il priait avec une ardeur toute spéciale, comme le rapporte son plus ancien biographe, Gallonio : « Philippe avait aussi pour habitude quoti­dienne de prier spécialement le Saint-Esprit et de lui demander en toute humilité ses grâces et ses dons ... Tandis qu'il priait ainsi un jour de l'an 1544 avec grande ardeur, il sentit soudain dans son cœur une telle explosion du grand amour du Saint-Esprit, qui le submergeait, que le cœur se mit à battre si fort dans sa poitrine qu'on pouvait l'entendre du dehors. C'était comme si cet amour voulait tirer jusqu'au ciel ce corps pesant de sa nature. »

D'après le témoignage de Pietro Consolini, qui fut le confi­dent de Philippe vers la fin de sa vie, Philippe avait vu un globe de feu lui entrer dans la bouche et l'avait senti ensuite se dilater dans sa poitrine. La sensation de feu intérieur était si forte que Philippe se jeta à terre et s'écria: « Assez, Seigneur, assez; je n'en puis plus.» Capecelatro écrit: «Sa prière était débordante d'amour, mais l'amour n'en ayant jamais assez il avait prié pour plus d'amour et pour un plus grand amour. » Cette prière avait été exaucée. « L'amour pour Dieu déborda de son âme dans son corps et fit affluer le sang vers son cœur avec une telle force qu'il en illumine et enflamme tout son être. Les yeux, la bouche, le front... tout en lui s'illumine.» Cette expérience de l'amour de Dieu emplit Philippe d'une joie folle, « une joie qui lui vient tout entière de l'amour de Dieu ».

Mais à partir de cette expérience pentecostale  on observera des faits extérieurs que Philippe ne pourra pas dissimuler, quel­que pénible que cela puisse être pour lui parfois. Il s'agit, notam­ment, de tremblements et de secousses de tout le corps, qui se transmettaient à la chaise ou au banc où il était agenouillé[ …]. Ces palpitations impétueuses se déchaînaient toujours quand « son esprit se por­tait sur les choses divines et elles s'apaisaient à nouveau quand son esprit se tournait vers autre chose », comme le dit son méde­cin Andrea Cesalpino.

[…]

Ses contemporains lui connaissaient une autre particularité remarquable: le feu intérieur qui échauffait tout son corps et qui incommoda Philippe toute sa vie durant. C'est très littéralement et corporellement qu'il faut entendre ici le mot feu. C'est en rai­son de cette chaleur intérieure qu'il laissait sa soutane débouton­née même en plein hiver. Il gardait ouvertes les fenêtres de sa - chambre, y compris en hiver, et il passait des nuits entières en prière sur sa loggia, sur le toit, à l'air libre. »

extraits de Philippe Néri, ou le feu de la joie de Paul Turks (biographie de référence)

 

En honorant la figure de Jean Paul II, nous voulons manifester notre attachement et notre confiance à l’Eglise catholique qu’il a servi toute sa vie sans relâche, témoignant en son sein de la splendeur de la Croix du Ressuscité. Il est pour nous image de cette Eglise à la fois si jeune et si ancienne, vivante à travers les siècles. Nous croyons aussi que son intercession au Ciel avec l’Eglise invisible à partir du 2 avril 2005 est à l’origine de cette nouvelle génération de jeunes catholiques qui rentrent sans peur dans le fleuve de la Gloire (cf Ez 47, 5) pour servir la mission de l’Eglise, protégés et accompagnés par Elle.

 

  

Nous croyons en l'action de ces amis du Ciel, mais nous avons aussi besoin d’aide sur la terre ! Alors si notre projet vous rejoint, n’hésitez pas à nous soutenir par votre prière ou bien encore financièrement (nous contacter).

 

Dieu vous bénisse !

 

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